Mon métier? Sauver des animaux !

Par José Vanobost, Cindy Claes et Gauthier Jacques

Notre équipe a eu l’occasion de rencontrer Béline Renault, jeune femme de 21 ans habitant la périphérie bruxelloise, active dans la protection des animaux.

 

Dès l’adolescence, elle s’intéresse aux différentes associations qui viennent en aide aux animaux. C’est via les réseaux sociaux et son site internet qu’elle concrétise son engagement en devenant famille d’accueil pour un chien abandonné venant de Roumanie.

Par la suite, toujours via les réseaux sociaux et en particulier via les groupes Facebook, Béline se lance dans le sauvetage d’animaux maltraités ou abandonnés. Au début, elle recueillait des chiens, mais au fur et à mesure, elle élargit son spectre et vient en aide à des chats, oiseaux, cochons, et bien plus encore. 

 

Le constat est, qu’avec le confinement, les abandons ont le vent en poupe. En effet, les personnes, par crainte d’attraper la covid (par transmission animale), délaissent leur compagnon de route. Elle a, donc, décidé de créer un groupe sur les réseaux sociaux qui a directement fonctionné avec plusieurs centaines de membres. Petit à petit, elle a structuré son groupe et a fondé une ASBL, Béline Pets and HopeLes missions menées par son association sont organisées au jour le jour; elle n’a pas vraiment le choix car les abandons sont difficilement planifiables. Certaines périodes sont très calmes, comme les mois d’octobre et de novembre, d’autres le sont moins.

 

Son association, vivant principalement des dons, évolue et effectue des sauvetages d’animaux dans tout le pays.

 

L’association n’est qu’un premier pas pour Béline, et déjà à 21 ans, elle prépare d’autres projets nouveaux. Elle aimerait ouvrir une ferme pédagogique, ayant comme objectif de donner les outils nécessaires à ceux qui souhaitent avoir un animal. Ce projet serait, principalement, destiné aux enfants afin qu’ils puissent prendre soin correctement de leur futur compagnon. Prendre soin d’un animal n’est pas une chose facile. En effet, les familles ne se rendent pas compte de la tâche et du temps qu’un tel engagement induit. Pour éviter que cela se termine en abandon, elle recommande de se renseigner au préalable notamment sur les spécificités de la race, les côtés négatifs (car le vendeur ne donnera que les aspects positifs), le temps nécessaire, afin de maximiser le bien être de l’animal…